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Partie n°10 : Les royaumes d'Issonoù

Année - 316 et - 315
Fin de Partie en - 315 : Nullité Séleucos-Lysimaque

Bravo à Philippe et à Jean-Claude pour cette nullité, cela va leur permettre d'atteindre la grade de Lieutenant au sein de l'association. Les autres joueurs seront vétérans.
Et un grand merci à Erik pour son arbitrage. Ce n'est jamais facile d'arbitrer des partie en aveugle surtout quand l'arbitrage est fait à la main. Le prochain jeu en aveugle sera la bataille de Midway où deux parties tests sont en cours.

Nous attendons de chaque joueur un commentaire détaillé sur sa partie.

Guy

Année 316 et 315 :

Note : désastre chez les Dieux ! Alors que Hermes rapportait les dernières archives historiques pour l’Olympe, il tombe dans une traître embuscade d’un demi-dieu méconnu mais puissant, « Très Petit Mou », qui jette un sort sur sa mallette de lettres en lui annonçant que plus jamais elle ne pourra s’ouvrir. Arghh, et c’était vrai…

D’où le coté succinct de la fin de cet historique par rapport aux autres épisodes.

Les services de renseignements de Séleucos fonctionnent à plein. Ses espions connaissent en fait début 316 la quasi-totalité des positions de Ptolémée. Il va alors tenter un coup de Poker en remerciant la quasi totalité de ses troupes (il ne conserve en fait qu’une milice et une flotte), ce qui lui permet d’amasser un beau trésor de guerre. Et ainsi de corrompre Ptolémée alors que celui ci, quittant Chypre isolée, essayait de rejoindre Alexandrie. D’un seul coup, tout le sud du théâtre d’opération est libéré ! Alexandrie, puis Cyrène et la Crète tombent entre ses mains avides. En 315, les troupes et les possessions de Séleucos s’étendent en un large arc de cercle allant de la Crète et la Cyrénaïque à l’Ouest, à la Cappadoce à l’Est, en passant par le littoral. Et tout l’arrière pays est à lui jusqu’en Parthie.

Mais son plan, pour réussir, repose aussi sur deux autres facteurs : l’inertie de la Grèce de Cassandre et la résistance d’Antigone face à Lysimaque.

Et en effet Cassandre ne bouge guère. Il est vrai que ses ilotes se révoltent deux fois, et il ne fera que la conquête de la Laconie, « tenue » par des légions très démoralisées de feu Ptolémée

En Asie mineure, c’est différent. Lysimaque met le paquet. Coup sur coup, c’est Millet et Sardes qui tombent. Tout en maintenant au Nord la pression sur la Bithynie et la Phrygie – héroïquement défendus par Antigone, mais c’est le but en fait - il lance ses légions en un véritable blitzkrieg par le Sud. Chypre est conquise, la citadelle de Soloï est prise d’assaut. Puis, avant que Séleucos ne puissent rameuter ses troupes, il fonce vers le Nord, traverse la Lycaonie sans s’occuper de ses citadelles et s’empare d’Ancyre ! Un véritable « coup de faux » ! Antigone, Bloqué en Phrygie et en Bithynie (souvenez-vous, « héroïquement défendue », demande l’Armistice, et capitule sans condition, préférant sûrement la vie en tant que satrape que la mort en tant que diadoque…Il est vrai que Lysimaque dispose de 10 unités de combats fin 315…

Conclusion :

Un statu quo s’installe donc en 314 avec l’apparition des Epigones. La suite des opérations risquerait de dégénérer en longue campagnes coûteuses. Séleucos et Lysimaque se mettent donc d’accord sur un partage du monde : A Séleucos les joies des conquêtes vers l’Inde, à Lysimaque le contrôle de la Grèce originelle. Et une frontière Nord Sud au niveau de la Paphlagonie / Ptérie / Commagène.

Fin de partie en 315