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Année
316 et 315 :
Note : désastre chez les Dieux ! Alors que Hermes rapportait les dernières archives historiques pour lOlympe, il tombe dans une traître embuscade dun demi-dieu méconnu mais puissant, « Très Petit Mou », qui jette un sort sur sa mallette de lettres en lui annonçant que plus jamais elle ne pourra souvrir. Arghh, et cétait vrai
Doù le coté succinct de la fin de cet historique par rapport aux autres épisodes.
Les services de renseignements de Séleucos fonctionnent à plein. Ses espions connaissent en fait début 316 la quasi-totalité des positions de Ptolémée. Il va alors tenter un coup de Poker en remerciant la quasi totalité de ses troupes (il ne conserve en fait quune milice et une flotte), ce qui lui permet damasser un beau trésor de guerre. Et ainsi de corrompre Ptolémée alors que celui ci, quittant Chypre isolée, essayait de rejoindre Alexandrie. Dun seul coup, tout le sud du théâtre dopération est libéré ! Alexandrie, puis Cyrène et la Crète tombent entre ses mains avides. En 315, les troupes et les possessions de Séleucos sétendent en un large arc de cercle allant de la Crète et la Cyrénaïque à lOuest, à la Cappadoce à lEst, en passant par le littoral. Et tout larrière pays est à lui jusquen Parthie.
Mais son plan, pour réussir, repose aussi sur deux autres facteurs : linertie de la Grèce de Cassandre et la résistance dAntigone face à Lysimaque.
Et en effet Cassandre ne bouge guère. Il est vrai que ses ilotes se révoltent deux fois, et il ne fera que la conquête de la Laconie, « tenue » par des légions très démoralisées de feu Ptolémée
En Asie mineure, cest différent. Lysimaque met le paquet. Coup sur coup, cest Millet et Sardes qui tombent. Tout en maintenant au Nord la pression sur la Bithynie et la Phrygie héroïquement défendus par Antigone, mais cest le but en fait - il lance ses légions en un véritable blitzkrieg par le Sud. Chypre est conquise, la citadelle de Soloï est prise dassaut. Puis, avant que Séleucos ne puissent rameuter ses troupes, il fonce vers le Nord, traverse la Lycaonie sans soccuper de ses citadelles et sempare dAncyre ! Un véritable « coup de faux » ! Antigone, Bloqué en Phrygie et en Bithynie (souvenez-vous, « héroïquement défendue », demande lArmistice, et capitule sans condition, préférant sûrement la vie en tant que satrape que la mort en tant que diadoque Il est vrai que Lysimaque dispose de 10 unités de combats fin 315
Conclusion
:
Un statu quo sinstalle donc en 314 avec lapparition des Epigones. La suite des opérations risquerait de dégénérer en longue campagnes coûteuses. Séleucos et Lysimaque se mettent donc daccord sur un partage du monde : A Séleucos les joies des conquêtes vers lInde, à Lysimaque le contrôle de la Grèce originelle. Et une frontière Nord Sud au niveau de la Paphlagonie / Ptérie / Commagène.
Fin
de partie en 315