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Commentaires de fin de partie :
Christian MONNIER pour la Turquie
( 18 centres )
Tout d'abord merci
à tous, joueurs et arbitre, pour cette belle partie.
Je pense qu'effectivement ce tour est le dernier. Guy demande un petit
commentaire de fin de partie et de dévoiler la stratégie
utiliser.Je dois avouer que je n'avais pas de stratégies particulières
au début de la
partie. J'ai plutôt appliqué 2 principes : 1 seul front et
bien traiter mes alliés.
Il est vrai que j'ai profité de la prise de la Mer Noire pour choisir
un axe de développement. J'ai donc envahi la Russie. Ceci fait,
j'ai négocié avec l'Allemand, l'Austro-Hongrois et un peu
l'Italien. J'ai choisi un autre axe,
l'Austro-Hongrie, en gardant un front uni. Après cela, j'ai soutenu
l'Italie et l'Allemagne contre la France (mon grand rival).
Sinon, j'ai eu beaucoup de chance que personne ne m'attaque ouvertement
et qu'aucune alliance durable ne se crée contre moi.
Voilà, je tiens à relever le bon niveau de tous les joueurs
et dire que chaque partie est différente (la preuve : je suis en
train de me faire plumer dans la partie Expo universelle !!!)
Yannick SALABERT pour l'Autriche
( Eliminée en A 1908)
En tant qu'autrichien, je me suis vite rendu compte de ce que le turc
devenait de plus en plus fort et que c'était ma faute !
Je l'ai utilisé pour me débarasser du Russe et n'ai pas
su maintenir un équilibre entre les deux. A ma décharge,
quelques ONR en milieu de partie m'ont affaibli dans la mesure où
j'ai dû à chaque fois renégocier des accords acceptés
par les précédents joueurs.Je pense que l'Autriche comme
puissance centrale est délicate à jouer, surtout par e-mails
où les ONR ne sont pas rare. C'est un pays qui nécessite
de grands talents de diplomates, plus que de grands mouvements tactiques.
Je crois que le Turc a trés rapidemment pris l'avantage et que
notre sort à tous était scellé en 1906. Bravo au
Sultan !!
Alexandre OLCZYK pour la Russie
( Eliminée en A 1904)
Tout commençait plutôt bien. Au printemps 1901, il n'y avait
aucune menace en vue : la Turquie démilitarise le Mer Noire, l'Autriche
n'occupe pas la Galicie et mes cosaques ont la Suède et la Roumanie
en ligne de mire. En automne, ce fut la Berezina ! L'Allemagne me repousse
de Suède, la Turquie occupe la Mer Noire, l'Angleterre, contre
mon avis, débarque une armée au lieu d'une flotte en Norvège
et en plus j'ai avancé une armée en Galicie croyant profiter
de la guerre austro-italienne. Bref, je suis cerné par les ennemis
! S'il faut choisir de mourir dans l'honneur je décide alors de
résister à l'Ouest face aux anglo-allemands qui m'ont le
plus trahi : La défense de Varsovie sera ma priorité. Je
demande l'aide de la France mais l'instabilité politique de ce
pays ne m'aide pas ! L'Autriche ne peut pas m'aider non plus à
cause du la guerre avec l'Italie. Le nouveau président français
assure pourtant une bonne diversion mais mon sort est déjà
scellé. J'ai en effet ouvert tout grand les portes du sud de la
Russie aux turcs qui s'empressent d'occuper la Roumanie, Odessa et enfin
Moscou. Le dernier baroud d'honneur est livré par la flotte de
Baltique qui pille Kiel et de Danemark avant de se saborder.
Ma consolation est d'avoir choisit le vainqueur en la personne du Sultan
MONNIER. Cette partie fut intéressante même si elle fut courte
pour moi.
Thomas Paris pour l'Allemagne
( Aucun centre)
Une remarque en préalable. M'inscrire a un diplo par mail était
à l'origine un pis-aller. Trouver sept joueurs avec lesquels on
ne s'est pas encore brouillés, pratiquer son jeu favori dans un
cadre confortable, peu onéreux et qui laisse le temps de la réflexion
est un véritable challenge ; devant la difficulté de la
tâche, j'avais presque renoncé lorsque j'ai entré
"diplomacy AND jeu" dans mon moteur de recherche.
Je dis pis-aller car je craignais, ce fameux jour de septembre 2001, de
devoir me contenter d'un jeu pousse-pions, cantonné à la
tactique. Je me trompais. Bien-sûr l'échange diplomatique
n'a pas la même intensité
qu'en live mais d'un autre côté, le jeu par correspondance
donne une autre envergure à diplo : la possibilité de réfléchir
à plusieurs reprises un coups, ou de signer "Thomas Van Stauffenberg,
ministre plénipotentiaire de Sa Majesté l'Empereur de Prusse",
d'envoyer des déclarations enflammées à "l'arbitre-de-nos-destinées-planétaires"
Guy Humbert, de voir la mine ahurie de mes collègues devant les
mails que je recevais, tout ça m'a beaucoup amusé. En plus,
on n'est pas emmerdé par sa copine ou celle des autres (dommage
que diplo soit si masculin quand même).
Merci
donc à toi, Guy, pour ta disponibilité, ton impartialité
et surtout ta patience (le nombre de feuilles
d'ordres allemandes arrivées dans les temps se compte sur les doigts
d'une main et il y en à même qui se sont perdues en route).
Merci à tous les joueurs et félicitations à Christian
pour sa ruse, sa persévérance, et à tous ceux qui
sont restés jusqu'au bout, pour leur fair-play.
Pour
la stratégie, j'avais envie de tester une alliance à trois
avec l'Angleterre et la France. La Russie et l'Italie
devaient faire les frais de ce pari difficile. Mon pays servant de pivot,
je multipliait ainsi les opportunités de
gains. A posteriori, je me rends compte que cela supposait que les orientations
anti-Italiennes de la France soient claires dès le deuxième
coups (F ATM en ESP cs), ce que le joueur d'alors, l'autre Alexandre,
n'a pas consenti, alors que ni moi ni Angleterre n'étions obligés
de dévoiler nos batteries avant de porter un coups sévère
au russe. Stéphane et moi sommes donc partis à l'attaque
de Alexandre "le grand" en y mettant toutes les forces raisonnables,
d'autant plus que j'étais persuadé qu'on ne risquait rien
sur nos
arrières si je chatouillais suffisamment l'Italie en passant à
travers l'Autriche, ce que j'ai fait. Mais voilà, l'Italie est
très difficile à frapper pour la France, à cause
de la Suisse. Le château de cartes s'est vite effondré, sans
que ça ait un rapport avec le changement de joueur en cours de
route. J'ai bien essayé de monter un plan de rechange, qui aurait
pu marcher, mais je l'ai envoyé par erreur à sa victime
et non à mon complice, la crise de rire ! C'est pour moi le meilleur
moment de la partie.
Ce que je ne m'explique toujours pas dans l'attitude de Sacha, c'est :
pourquoi jusqu'ici m'avoir épargné ?
Sacha DAOUT
Pour la France (14 centres)
Ayant pris cette partie en cours, je dois dire qu'il n'est jamais facile
de gérer une situation diplomatique laissée par un autre.
J'y ai néanmoins pris du plaisir à quelques exceptions près.
1/ L'attitude
regrettable du joueur italien; se faire piquer la Tunisie est chose courante,
le ressentir pendant toute la partie ne fait pas partie de l'esprit du
jeu. Il eut été de bon ton d'empêcxher une invasion
turque plutôt que se borner à attaquer la France.
2/ Le contact très difficile avec certains. Diplo nécessite
de la négociation avant tout! Ecrire des mails ne prend pas beaucoup
de temps!!!!
Merci
pour cette belle partie et félicitations au vainqueur
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