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LEPANTE

Compte-rendu final

Vive le Pape Michel LACROIX gagnant sur vote en 19 tours

1. Rome
2. Autriche

3. Naples
4. Florence

C'est parti sur les châpeaux de roues !!! Cette partie est beaucoup plus animée que la première. Je suis impatient de voir la suite. Déja des emprunts dès le 2ème tour mais le Pape est riche. Milan se fait attaquer par ses trois voisins ! Calme plat en adriatique, les flottes en mer n'ont pas de vent et les marins au port restent dans les bars ou autres lieux de dépravation !

Une terrible bataille entre mercenaires d'élites à eu lieu à Arezzo. L'armée papale a victorieusement repoussé les mercenaires d'élites florentin vers une province famélique provoquant son élimination. Cependant l'épidemie rodait dans le secteur !
Le Turc a investi beaucoup d'argent pour achetter une flotte Napolitaine. Malgré tous ces efforts, les résultats ne sont pas probants et cette même flotte a du fuir en voyant Florence approcher !
Le Français progresse bien, tout tranquillement.
Venise à eu du nez en supprimant la famine de Vérone : c'était la seule province de repli pour son armée !
Deux joueurs qui tiennent le haut du pavé avec 6 Villes : Venise et l'Autriche, alors avec de bons voisinages ...
Par contre pour Milan ce n'est pas fameux ! Les unités d'élites sont contraintes à se replier à l'intérieur des remparts. Pourvu qu'ils soient solides et que les réserves soient pleines. Enfin, si l'autre unité a les moyens de se payer une croisière sur les navires florentins, alors...
la bataille est toujours aussi violente entre Florence et le Pape, la Turquie se réorganise, la France aussi, les flottes Napolitaines sont toujours paralisées, la tension monte entre Venise et son voisin du nord. Et Milan, sera-t-il sauvé par la famine ?

Au nord la garnison milanaise n'a pas reçu tous les soutiens espérés et ne réussi pas à briser le siège. L'armée de métier du se rendre à ces mercenaires barbares autrichiens ! Ah si A Tur avait coupé le soutient de l'armée tyrolienne ! non, elle a préféré se promener à Pav ( remarquez qu'elle a ainsi évité la peste).
La France en profite pour arrondir ses frontières et conquérir le riche port de Gènes. Venise continue sa sieste.
Au centre la guerre n'en fini pas et Florence semble faire les frais d'un pape autant féroce que fin tacticien. En effet, pour la 2ème fois consécutive il repousse les troupes de son ennemi vers des territoires faméliques. Moi je dis bravo ! Et maintenant, c'est la peste qui va servir ses intérêts ! Mais où est la morale chrétienne ?
Au sud, la pègre napolitaine joue en ordre dispersé. Ses mercenaires ignorent totalement ce que veux dire le mot soutien ! Du coup, l'empire ottoman place ses flottes en bonne position.
La peste suit la famine, l'année est mauvaise. Certains vont devoir faire le dos rond en attendant des jours meilleurs !
Au nord, cela semble la fin pour Milan
Au centre Florence, très mal en point n'est pas en odeur de sainteté.
Au sud, le royaume de Naples est au bord du gouffre.
Et si ces trois pays trouvaient des bonnes alliances avec leurs voisins mais aussi avec leur banquier ?
Et voilà !!! Le premier à partir sera Milan. Il a été pris à la gorge par ses deux voisins du nord et après s'être débattu, il s'est laissé mourir.
Et ce n'est qu'un début, Florence , pourtant gérée par le développeur du jeu est très mal en point. Il ne doit la vie sauve qu'à la bonté de la France qui lui laisse Pis ! Un répit, mais pour combien de temps ?
Naples a aussi perdu toutes ses chances de victoire, très mal gérée depuis le début, jean Philippe doit redresser une situation desespérée. Mais avec quelques ducats ...
Les 5 autres puissances semblent se préparer à un titanesque affrontement, où l'économie et les finances vont devenir préoccupants pour certains.

Et de deux, c'est au tour de Naples se suivre le triste sort de Milan. La situation était désespérée pour Jean Philippe, il n'a pas pu survivre dans l'enfer dans lequel on l'a jeté ! Il faut dire que ses prédécesseurs avaient particulièrement mal géré le Royaume de Naples. Depuis, il ont disparu dans la nature.
Et c'est au tour de Jérôme de disparaitre ! Qui l'eu cru ! Il me semble bien que Michel a appliqué à la lettre les conseils publiés sur le site. Il ne faudrait pas tout dire !
Pour le reste, c'est le calme plat. C'est tout juste si les armées se déplacent, en tout cas, ne dérangeons surtout pas les voisins. Il n'y a que la France qui voit ses mouvements un peu contrariés.
Et la partie s'équilibre après ces quatre années de guerre. Les alliances semblent se nouer et les cinq joueurs restant peuvent prétendre à la victoire.
Des mauvaises récoltes en plaines milanaises. Les troupes autrichiennes sèment la terreur et le pillage. Les paysans milanais ne cultivent plus les champs !
Le Pape aidé par Dieu. Le débarquement vénitien réussit merveilleusement malgré un soutien ottoman ( c'est l'unification des religions ma parole !). Et pourtant les terres assoiffées sont restées stériles. Alors comment nourrir les troupes ?

 

Que des soucis pour le pape. Venise poursuit son attaque et lui prend une ville. Un magistral Stand-off entre trois unité laisse Urb à Venise pourtant libre de toute famine. Mais le pire est au sud ! Son cher ami et bon allié ottoman lui plante un long et froid couteau dans le dos en installant à Rome une unité d'élite. Après avoir éliminé Florence, aura-t-il un autre plan Machiavélique pour retourner la situation ?
Venise et l'avarice ! Voilà le surnom donné par les autres puissances. Pourtant, dans un élan de générosité gratuite elle finance et résorbe la famine des nouveaux territoires conquis. Etait-ce nécessaire puisque ses armées n'y sont pas restées ? Des bruits de bottes sur la frontière autrichienne, les alliés s'observent, méfiance des deux bords.
La France recule devant l'Autriche ! Eh oui, Napoléon n'est pas encore né.
Et maintenant, trois puissances se détachent avec 9 villes.
Venise se reveille ! Et pas qu'un peut, il attaque tous ses voisins !
Le pape reprend sa bonne ville de Rome aux ottomans.
Coup de théâtre à Venise : Le doge est assassiné par un français. Il a osé, il l'a fait, il l'a réussi !!!
Tout le monde croyait que Venise toute puissante, s'acheminait tranquillement vers une victoire sans vraiment se faire de soucis. Et PAM, un couteau dans le dos.
Hervéty II le nouveau Doge va devoir mouiller sa chemise pour se sortir d'une situation bien délicate. En effet, ses administrés en ont profité, les traîtres, pour se révolter en masse.
On voulait une partie qui s'anime et voilà que les cartes sont redistribuées.

 

La sainte alliance semble faite contre Venise. Le Doge a bien du mal à gérer toutes ces révoltes. C'était prévisible. Enfin, il ne se débrouille pas si mal que ça et ses unités en déroute trouvent des villes autrichiennes ouvertes ! Le seul problème, beaucoup d'unités se sont fait éliminer par encerclement.
L'Autriche profite de l'occasion pour abandonner le front français et lancer une attaque générale contre Venise. Cependant, la peste ayant encore une fois frappé dans le couloir de la mort, son élan est un peu brisé.
Le Turque aidé par son voisin bien aimé, envoie ses plus belle troupes en reconnaissance. Par contre ses armées de mercenaires, il les envoie crever de faim !
Le pape a un peu loupé son coup. Il suffisait de cueillir Venise ( la ville). En effet, rien ne pouvait la sauver !! Dommage, une occasion pareille ne se voit pas dans toutes les parties.
Le Turque continue sa croisade contre Venise tandis que le pape .....
L'unité autrichienne placée en Mon sur la carte n'avait pas été entretenue au printemps.
Inutile de soutenir militairement les unités mortes de la peste, la flotte vénitienne aurait mieux fait de mettre le siège pour mâter la révolte de sa capitale.
Trahison ! Trahison ! crient les ottomans. Les chrétiens sont des mécréants, le Pape nous a planté un couteau dans le dos.
Venise ne se remet pas vraiment de l'assassinat de son Doge. Les héritiers ont du mal à faire face et la capitale est toujours en révolte ( plus pour longtemps)
Avec toutes ces mésaventures, deux puissances se détachent : La Papauté et l'Autriche, mais méfiance, les assassins rôdent et affûtent leur long couteau !
L'attaque du pape sur la Turquie a été imparable : résultat, le turque est éliminé car il ne possède plus de ville d'origine. Bye Bye Raphaël.
Un grand vide apparait au sud, le pape va en profiter et prendre la tête de la partie car 5 villes et deux royaumes ne sont plus défendus !

Devant ce coup de théâtre les joueurs décident à l'unanimité de baisser les armes et de se mettre sous la protection du Pape Michel V. Celui-ci, le coeur sur la main, accepte leur rédition et qui depuis ce jour de Printemps 1460 les oblige à porter LACROIX sur leur coeur.

 

ROME : Michel LACROIX

Bien chers tous,

C'est avec un grand plaisir que j'ai découvert les arcanes de Machiavelli en votre compagnie. Comme je l'ai dit à certains d'entre vous, je regrette un peu l'aspect aléatoire des catastrophes naturelles, et en particulier de la peste. En effet, avec la famine, la réflexion permet de limiter les effets négatifs, voir de la retourner à son avantage.
L'introduction des finances par rapport à "Diplomatie" est tout à fait judicieuse et donne une autre dimension au jeu. Sans revenir sur le débat que nous avons eu en début de partie, cacher la comptabilité me semble ajouter un intérêt en multipliant les possibilités d'intrigue. Dans le même ordre d'idées débattues, une régulation des sommes empruntables en fonction du nombre de centres serait loin d'être inutile. Toutefois visiblement cette régulation se fait par elle-même puisque nous n'avons ressenti aucune gêne sur ce jeu.
En ce qui concerne la carte elle-même, malgré un a priori défavorable, puisque dans bien des cas les luttes se bornent aux proches voisins (nord-nord et sud-sud), les possibilités sont très intéressantes. En effet la difficulté réside dans la gestion de la bordure, et celle-ci implique des choix diplomatiques très tôt.
Michel

Bien chers administrés,
Voici mes impressions sur notre Histoire :
En préliminaire, je limite la portée de cette Victoire par le manque d'entrain de la plupart des princes présents. Paradoxalement les abandons multiples des napolitains ne m'ont pas avantagés, plutôt au contraire car du coup c'est le turc qui a eu les coudées bien franches et je n'ai eu la voie sauve que grâce à un miraculeux oubli dans les ordres sultanesques. Il est vrai que ceci a compensé le particularisme de Machiavelli qui m'avait échappé : il est possible de convoyer avec un bateau ancré.

Pour ce qui est du détail :
1454 : Approche classique de tous mes voisins avec instauration d'une pax romana revisitée : chacun chez soi mais en restant groupé. En effet je voulais négocier un échange de centres avec le florentin pour éviter les luttes intestines et pouvoir me focaliser au sud. Pour cela j'acceptais de sacrifier mon centre nordique. A ce jeu c'est le milanais qui en a fait les frais. Je ne voulais plus de frontières avec lui, donc je pouvais l'attaquer sans craindre de représailles autre que la perte de mes gains sur son dos. De plus le placement de cette unité éloignée m'a permis d'initier des alliances avec l'Autriche et la France, indispensables pour pouvoir maintenir une pression suffisante au nord de mes voisins du centre (Venise et Florence). Bref, tout bénéfice.

1455 : Le refus florentin d'échange et son positionnement agressif m'oblige à changer de stratégie. "Heureusement" le napolitain est déjà en guerre avec le turc et comme il est au plus mal, mon sud est tranquille. D'autant plus que le florentin le déstabilise encore plus en entrant à Naples… Le risque devient essentiellement une alliance turco-florentine à terme, mais Naples a tenu suffisamment longtemps.

1456 : L'utilisation de la famine m'a permis de desserrer l'étau et du coup je suis plus serein. Venise continue son bonhomme de chemin avec une communication des plus réduites. Sa neutralité me donne de l'air, d'autant plus que les arrangements avec la France et l'Autriche sont payants.

1457 : L'année de la Grande Peur. Florence est agonisante mais Naples et déjà en cendres. Je redoute les assassins… La Turquie est énorme et sans opposant, Venise est au mieux de sa forme après une croissance sans problèmes ni heurts. Les troupes du doge sont au pied de mes murs. Gloups… De mon côté j'hésite à lancer une campagne au sud mais avec cette épée de Damoclès, je m'abstient. Le pire arrive avec un débarquement vénitien en Urb.
Il s'agit d'un pur trait de génie d'Hervé (qui me fait encore plus regretter son manque de motivation) qui tend la perche à notre naïf sultan grisé par sa Victoire - éclair sur Naples.

1458 : Le Turc s'engouffre dans le piège sans réfléchir. Il ne voulait pas se retrouver seul attaquant un gros morceau, l'occasion était trop tentante… Et bien évidemment le doge Hervé s'est désengagé laissant notre enturbanné bien empêtré avec des légions bien plus aguerries que les armées napolitaines. Dans tous les cas le doge était gagnant puisqu'il avait une bonne longueur d'avance sur le turc quelque aurait été l'issue du combat. Le turc s'est jeté sur la brèche de mon système défensif (ouais, ce convoi d'une armée d'élite avec un bateau à quai….) mais malheureusement pour lui, il s'est emmêlé les pinceaux dans ses ordres financiers (je crois). Du coup je peux sans problème repousser la perfide attaque et reprendre définitivement l'avantage sur le sudiste.
En milieu d'année, le balai diplomatique commence. Sans diplomatie la partie est gagnée pour venise. Il est indispensable de renverser la tendance. Après moult efforts la récompense est là. Une coalition anti-Venise est née. Chacun y va de son obole excepté le prudent autrichien.
Le Doge est assassiné. L'Histoire a basculée.

1459: Le turc, démoralisé, n'est plus de taille à lutter et personne n'a la volonté de lever des foules pour tenter une action contre la Volonté Divine et son Hégémonie.

Vive Rome.

Conclusion morale : Tant que la balle n'est pas à terre, bats toi !!!!!!!!

Merci à Guy pour sa gentillesse, son dévouement et sa patience… Arbitrage impeccable

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AUTRICHE : Chales DALMASSO

Alors d'abord, en introduction, je dirai que cette partie a été beaucoup plus plaisante que la première.
J'ai tenu à jouer l'Autriche une nouvelle fois car je n'ai eu aucune idée de son potentiel dans la première partie.

J'exposerai mes conclusion en fin de compte rendu.

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# COMPTE RENDU DES OPERATIONS #
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Printemps 1454/Déploiement
Ouverture classique, j'ai le choix entre 2 cibles: Milan et Venise
Je tente des accords avec les voisins qui ne m'apportent pratiquement rien (chacun ses problèmes) sauf le français. Ma première partie s'était faite sur d'excellentes relations avec ce pays et sa position ne le rend pas dangereux au contraire. Une alliance entre ces 2 pays est très profitable même à très long terme car les possibilités ne sont pas les mêmes: Autriche=terre, France=mer et les axes d'attaques différents et parfois complémentaires (pour les pays de la botte en particulier).

Nous sommes d'accords en
tout cas pour attaquer Milan. Lui le premier pour faire diversion et moi ensuite. Ce qu'il fait dès l'automne.

Venise ne dit rien mais j'avoue que je ne dis rien non plus. Le traumatisme de la première partie me laisse craindre le pire face à cet adversaire de taille. Milan est une proie "facile" mais si j'ai un deuxième front, je n'y arriverai pas.

Les autres pays vont du silence total (Turquie, Naples) jusqu'au salutations cordiales (Florence, Pape). Chacun ses problèmes.

Printemps 1455/Première dépense-premier crédit achat de la garnison de TRE et rejet de cette unité Vénitienne trop près de mes frontières. Tre est un zone tampon vitale pour moi car elle donne accès à 2 de mes 3 territoires d'origine. Il est hors de question d'y laisser quelqu'un d'autre que moi. Avec son potentiel financier, Venise peut me faire tomber très vite. J'achète donc la garnison et vire l'armée du doge qui s'y trouve. L'achat de la garnison a peut être été une erreur mais supposais que Milan et Venise avaient fait un accord entre eux pour m'attaquer, d'où mon affolement dans le choix de cette décision (aucun des 2 n'ayant été très loquaces sur la justification de leur position d'armée).
C'est en tout cas le début d'une très longue période de dette.

Suite à cette initiative, le vénitien se décide enfin à me parler. Il me fait remarquer que je n'ai pas beaucoup communiqué ce qui est vrai. je lui explique donc mon point de vue et semble y convenir. Nous décidons d'une trêve immédiate pour que chacun puisse s'occuper de ses soucis. Direction: le Milanais pour moi. Venise ayant peut-être senti qu'il y avait plus à tirer du conflit Pape-florence.
Vous remarquerez que la frontière Autriche-Venise va tenir très longtemps malgré des doutes et des crises de consciences très contradictoires (pratiquement 9 saisons)

Le milanais réagit très fort: construction d'une armée de métier pour protéger sa capitale. Heureusement que la peste est là pour l'isoler. La partie aurait pris une toute autre tournure sinon. La perte de l'armée de Cre lui enlève donc toute possibilité de soutien arrière et se trouve forcé de se réfugier dans Milan: le siège commence. Le français lui prend Gène (c'était dans les accords).

Le pape communique beaucoup, sans doute pour anticiper les relations avec le futur vainqueur de massacre milanais.

A noter la fameuse famine de 1455 qui oblige toutes les unités à se déplacer mais empêche aussi toute reconstruction ou avancée. Les épidémies sont avec moi. J'avoue aussi que l'aide de jeu sur les calamités fournie sur ce site a été d'une très grande utilité. En évitant les zones "a risque" ou en forçant les unités ennemies à y rester, on économise des forces (ça n'a pas toujours marché car il y a de la chance aussi.

Printemps 1456/Première victoire
La défaite du milanais est consommée: La peste lui détruit encore ses seuls renforts. Une armée pouvait encore tenir longtemps mais il a préféré abandonner sa dernière ville d'origine. Le nord est à nous. Merci la France.
Pendant ce temps, le pape a dévoré Florence et nous relance pour une aide car Venise se fait pressante.

A part lui, Le turc est toujours aussi "absent", et Naples n'est pas mieux.

Je suis toujours en train d'emprunter et de rembourser mais pour l'instant, mes finances sont saines.

Printemps 1457/Révision des traités
Les événements prennent une autre tournure car beaucoup de choses se sont passées:
> Florence est à l'agonie.
> Naples n'est plus qu'un souvenir.
> Toutes les puissances peuvent revendiquer un deuxième territoire sauf Venise.
> Milan est tombé certes mais ses revenus aléatoires sont indisponibles: Le Pape et La France possèdent chacun 1 territoire.

Je prend contact avec les 2 pour leur proposer de me les laisser en échange d'une partie des revenus supplémentaires qu'ils vont produire.
Le pape répond oui sans hésiter, le français est muet.
Un doute m'assaille !!! Et si Venise (qui ne dit toujours rien) avait réussi à le retourner pour me prendre à revers.

Le turc, de son coté, reprend vie, après avoir fait main basse sur Naples.
Il nous propose, au pape et à moi, des axes d'attaques contre Venise et, confiant, j'expose mes objectifs vers le français en pensant que le turc me ménagerai pour être une menace dans le dos de venise.

Toutefois, le discours du Pape n'étais pas clair. J'avais déjà dit au Pape qu'il semblait jouer un double jeu. Il tournait autour du pot, déplaçais sans cesse ses armées sans prendre ouvertement position ce qui rendait inutile toute ses prises de positions car il ne pouvait jamais être là où on l'attendait. Le pape, sans doute plus confiant dans son dieu que moi, m'a dit que ce n'était pas fondé. La suite nous a malheureusement montré que oui.

Vite, analyse de la carte et là, je vois que le français n'a plus qu'une seule armée de terre à m'opposer. Le vénitien étant occupé avec le pape, je tente ma chance. De toute manière, il me faut le dernier territoire du milanais.
Attaque surprise qui aurait pu aller très loin, surtout que le turc m'a assuré qu'il irait prendre la corse et la Sardaigne pour l'affaiblir et en même temps, irai aider le pape sur Venise qui doit avoir un trésor de guerre plus que conséquent. vu mes finances, j'explique aux deux autres que je ne peux pas ouvrir un deuxième front.

Printemps 1458/Trahison
Que le turc soit maudit !!!
Il nous a tous eu, lui y compris
Aucune aide sur l'attaque de le France qui a pu se ressaisir et construire une armée de métier. Le turc m'a avoué ensuite qu'il avait de très bonne relation avec le français. Evidement, il n'a pas jugé bon de m'en faire part.
en prime, il envahi aussi par surprise la papauté.
Et le pape et moi nous interrogeons encore pourquoi ?

Dégoûté, je poursuis sur le français sans motivation. Maintenant, c'est joué
Venise peut m'envahir sans risque en m'achetant facilement une unité et poursuivre sur Le pape qui se retrouve avec 2 fronts. en tout cas, il n'hésite pas à envahir mes terres.

Je lance aussi des emprunts ruineux pour tenter de faiblir le front français. L'un de ses emprunt échoue car je demande trop.

Toutefois, la pape en place a une foi qui déplace des montagne. Pendant toute cette campagne, il a réussit à retourner la position du turc et faire cesser les hostilités sur le français pour tenter un assassinat sur venise.
Je refuse de prendre part à cette tentative, n'ayant aucun intérêt dans cette opération.
Malgré mes doutes, elle réussi.

Je pensais aussi ne plus avoir un sous vaillant quand, après la tentative d'assassinat réussie, je réalise, non sans surprise, qu'un de mes emprunts ayant échoué, j'ai encore sous le pied une réserve non négligeable de ducats surtout que tous mes emprunts sont enfin remboursés. JE SUIS RICHE !!!!

Je retourne alors mon front contre l'assurance de voir l'armée de métier du français disparaître.
Dommage, si j'avais poursuivi, la peste aurait laissé une ville du français sans défense et j'aurai pu mettre le siège sur la dernière et la prendre avant que son armée de métier puisse tenter quoi que ce soit. Occasion manquée, dommage.

Le temps que le français se ressaisisse, j'ai le temps de prendre part à l'invasion de Venise.
Une armée Vénitienne joue les troubles fêtes. Si le Vénitien avait pris contact pour négocier, j'aurai été trop heureux de me concentrer sur le français et lui laisser reprendre ses terres.

Printemps 1459/Campagne finale

Je change mon front de place mais le pape me laisse tomber pour un adversaire plus intéressant: le turc qui, sous le choc, abandonne toute velléité de combat.
Impossible de terminer Venise: l'armée de métier turque bloque l'accès à une des villes du doge pendant qu'il se laisse bouffer par un Pape tout content de lui rendre la pareille.

Belle manœuvre du Pape qui a retourné les 3 adversaires du nord pour avoir les mains libre au sud.
Le turc aurait pu se battre un peu plus. Son élimination signe l'arrêt de la partie

les trois adversaires du nord sont au bord de la banqueroute, donc pas d'assassinat possible et même si cela marchait, le nombre de territoires possédés lui permettraient de se ressaisir rapidement.

D'un commun accord, nous déclarons le Pape grand vainqueur de la partie.

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# MES ADVERSAIRES #
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FRANCE : Dommage qu'au mauvais moment, il a cessé d'émettre. Que cela soit sciemment ou involontaire, n'ayant pas de nouvelles de lui, j'ai du attaquer. S'il m'avait répondu, mon front aurait été ailleurs, d'autant plus que la trahison du turc aurait eu moins d'effets et la suite aurait été différente. Bon contact et campagne de Milan réussie grâce à lui. Aurait mérité d'aller plus loin.

VENISE : très silencieux mais quand il parle, c'est pas pour rien. On aurait pu gérer toute la partie tranquillement mais notre plus gros reproche mutuel a été le manque de communication. Quand c'était pas lui, c'était moi. Nous avons quand même réussi à cohabiter pendant 9 saisons sans que nos frontières ne bougent. Je le connaissais aussi de réputation donc, j'étais pas tranquille. En tout cas, bon joueur.

PAPE : Un
vorace qui ne lâche pas. Heureusement qu'il n'y en avais qu'un comme lui et qu'il était loin de moi. Florence a du souffrir. Victoire méritée surtout après le tour du turc. Il est pratiquement l'artisan de toute la fin de partie (Volontaire ou non mais ça n'enlève rien au mérite). Bravo !! et victoire méritée.

FLORENCE : Un peu discuté mais vite séparé par les problèmes mutuels. J'ai pu échanger quelques mot avant sa chute. C'était un bon joueur mais il était mal entouré.

TURC : Silence radio pendant la première moitié de la partie puis prise de parole flou pendant 2 années pour finalement pondre une erreur et finalement baisser les bras quand tout va mal. Dommage, aurait mérité de mieux finir. Sûrement joueur débutant.

NAPLES : ah bon ? y'avais quelqu'un ?

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# REMARQUES SUR LA PARTIE #
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Les adversaires ont tous été très bons et ce ne fut jamais facile.

Le Pape était un énorme calculateur: difficile de lui cacher quelque chose mais le fait de faire des comptes cachés était une bonne idée car cela m'a permis d'éviter de me faire bouffer.

Venise non plus. Sa seule erreur a peut être de ne pas avoir su ménager ses alliés. De mon point de vue, son silence a plus été une pression et une menace qu'une source de tranquillité.

J'ai un regret, c'est de ne pas être allé jusqu'au bout de mes idées: J'aurai du finir le français au lieu de me jeter dans une bataille sur Venise qui ne m'avais pratiquement rien fait (S'il ne m'avais pas attaqué juste avant d'être assassiné, je n'aurai jamais tenté quoi que ce soit sur lui).

Mais si les changements de direction étaient fréquent, je gardais en tête un objectif prioritaire: un agrandissement de territoire et donc de revenus permanent car je n'ai survécu que grâce aux emprunts et tout investissement se devait d'être immédiatement suivi de retour.

J'ai d'ailleurs développé sous Excel un petit outil pour l'aide à la décision des emprunts. ça l'a bien aidé.

La force de l'Autriche, c'est sa position:
si elle disparaît, Venise et Milan sont invulnérables. Ce qui la rend très forte sur le plan diplomatique car la menace de sa disparition ou de sa non ingérence fait peser un bon poids dans la balance.

Par contre, son problème, c'est qu'à part Venise et Milan, les possibilités d'ouverture sont très limités. Milan est plus facile à prendre du fait de ses territoires terrestres, des revenus élevés et des territoires d'origine proches. Une alliance entre les 2 pays, difficile à tenir, serait aussi très puissante car les territoires se protègeraient mutuellement et les revenus intéressant (mais combien de temps cela tiendra ?) surtout que Milan peut plus facilement prendre le français (en condition similaire
à l'Autriche) que l'Autriche vis-à-vis de venise.

Comme me l'a reproché le vénitien, je jouait pour gagner mais avais je vraiment le choix ? Le moindre recul aurait accéléré ma chute du fait des emprunts. Les revenus trop faible obligent à emprunter et à être sur
la corde raide en permanence, tout en étant à l'affût du moindre investissement durable. Globalement, même si mes territoires ont donnés l'impression d'avoir des frontières très élastiques, je n'ai fait que m'agrandir et augmenter mes revenus.

1455 : 09 ducats + 1-4 (sans les épidémies)
1456 : 14 ducats + 1-4 (sans les épidémies)
1457 : 17 ducats + 1-4 (sans les épidémies)
1458 : 23 ducats + 3-9 (sans les épidémies)
1459 : 24 ducats + 3-9 (sans les épidémies)
1460 : 27 ducats + 3-9 (sans les épidémies)

Mais à quel prix et surtout au bout de combien de temps ?
dommage que le turc ai démissionné et disparu trop vite: c'était encore jouable pour moi.

Mais la partie était très intéressante sur tout les plans.
La discussion sur le problème des emprunts discutés en début de partie est toujours relancé. toutefois, il est vrai que je peux mettre un bémol. L'emprunt suicidaire est pour moi plus une sorte de vengeance minable qu'aucun usurier, dans la vie réelle, n'accepterait de faire. Toutefois, cela relance l'intérêt du jeu, faisant planer une épée de Damoclès au dessus de la tête. Et souvent, un joueur en perdition a déjà emprunté, donc ne peux plus faire face seul.

Bravo à tous et merci à l'arbitre pour cet arbitrage exemplaire.

Karl von dalmassich

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NAPLES : Jean Philippe PROST

Mon passage dans la partie Lépante fut éclair, ainsi sera aussi mon compte-rendu !

Que dire en effet ?
Sinon qu'ayant hérité du trône de Naples dans une situation critique, seul face au Turc en position de force, mes finances étant désastreuses et dans l'ignorance la plus totale du contexte politico-ludique dans lequel je
plongeais, je n'ai su redresser la situation. Je sais que cette responsabilité historique flétrira à jamais mon nom dans la mémoire du peuple napolitain et sicilien et j'en suis fort meurtri.

J'ai cherché de l'aide du côté du Pape, mais celui-ci ne pouvait (voulait…?
Je n'ose croire à un tel cynisme de la part de Sa Sainteté, devenant ainsi l'allié objectif de l'infidèle…) m'aider autrement que par ses prières et ses conseils… J'ai tenté aussi de négocier un arrangement avec le Turc pour,
au moins, me donner le temps de respirer. Mais ma faiblesse était trop grande et l'appât du gain d'un royaume entier trop fort pour le Turc, qui, bien évidemment n'a pas tardé à me donner le coup de grâce en me déposant de mon trône vacillant. Cependant avec une magnanimité sans égale dans les cours orientales, il m'offrit une retraite dorée dans un sien château en bord de Méditerranée pour que je puisse y couler paisiblement mes vieux jours et méditer sur la fureur du monde. J'escompte que le Pape Michel I sera tout aussi magnanime…

Sur une note plus personnelle, cette partie était pour moi une première approche de Machiavelli. J'étais jusqu'alors un joueur exclusif de Diplomacy. Cela m'a donné le goût de persévérer dans ce jeu et même de retenter le coup avec Naples pour voir ce que cela pourrait donner depuis le début…

Je dois dire que je rêve toujours de voir une partie où le Turc et le Napolitain remonteraient ensemble vers le Nord… Peut-être n'est-ce qu'un doux rêve compte tenu de la situation géopolitique de ces deux puissances,
faites pour s'affronter, et du manque de confiance que cela peut engendrer autour de la table des négociations… Mais j'arrête ici, je sens que le joueur de San Casciano reprend le dessus sur celui de Lépante ;-)

FLORENCE : Jérôme FONTAINE

Pour un fois, j'ai eu le royaume que je souhaitai : Florence. Je voulais tester cette position centrale très intéressante. Si je survie aux 3 premières années, je serais en position de force pour gagner la partie. Beau chalenge...


Année 1454 : Objectif, augmenter ma principauté sans faire de vagues.
Le pape à l'air conciliant et me propose un pacte qui parait intéressant. Pourquoi pas ? Je suis toujours ouvert a des propositions qui sortent du commun. D'autre part, je tente une alliance auprès du Turc : si je dois laisser le pape tranquille, il me faut sortir de son carcan, donc il ma faut la maîtrise des mers. La napolitain n'acceptera jamais ma présence en Mty, il ne me reste que son ennemi naturel. Coup de chance, celui-ci est très réceptif a mes propositions... Et je tente de lancer le Pape contre Naples. A deux contre 1, ils devraient trouver la conquête facile au sud et me laisser tranquille au Nord...
Je tente du même coup un rapprochement Turc-Autriche. Il faut poser les bases des alliances très tôt et celle-ci ne saura être qu'a mon avantage plus tard.

Année 1455 : Objectif, mettre le pape à genoux !
Impossible de m'entendre avec le pape ! Grrr. Ses propositions visent plus a restreindre mes possibilités en sa faveur. Et contre toute attente, il s'est allié à Naples. Je décide d'une attaque massive par le nord, et la mainmise sur la Mer Tyrrhénienne avec l'aide des Turcs. Si la campagne militaire est un succès, les calamités me sont malheureusement défavorables... En fin d'année, le pape est militairement plus fort et le conflit s'enlise !

Année 1456 : Objectif, me sortir du pétrin...
Je favorise un maximum mon allié afin qu'il puisse se positionner et me venir en aide : plus vite il finira Naples, plus vite il m'aidera contre le pape. Aussi, nous décidons de prendre les villes napolitaines coûte que coûte. Pendant ce temps, je joue la guerre d'usure à Florence. Mais les calamités continuent de m'être défavorables...
A la fin de l'année, le pape a enfoncé mes lignes et même si j'obtiens un peu d'aide du Français, cela n'est pas suffisant...

Année 1457 : Objectif, bahhhh
Le turc vient de finir Naples, mais trop tard : je suis mort ! Une petite erreur tactique de ma part offrira au pape les revenus de mon royaume. J'en suis malade ! En contre-partie, le turc a bien réussi la prise du royaume de Naples, et j'en suis content pour lui : c'était un très bon allié, et je pense que sa réussite est méritée.

Conclusion :
Pas de doute : les calamité sont vraiment des... calamités ! Quel enfer, de voir sa campagne militaire réduite à néant par la famine et la peste. Le pape était vraiment un adversaire de taille et J'ai bien apprécié de jouer avec le turc. Dommage que ce dernier se soit fait surprendre vers la fin...

C'était tout de même une bonne partie même si je n'ai pas y pu consacrer autant de temps que je le voulais (surtout vers la fin).

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