Symmachia

L’EQUILIBRE DES PUISSANCES – 229 av JC

1         Les protagonistes

 

Antigone III Doson, roi régent de la Macédoine antigonide

Capitale : Pella (Macédoine)

Comptoir principal : Thessalonique (Macédoine)

En ce mois d’hyperberetaios de la 4ème année des 137ème olympiades, Antigone III Doson commence tout juste à assurer la régence au nom du jeune Philippe, 9 ans. Son prédécesseur Démétrios II, père de Philippe, a succombé sous les coups des répugnants Dardaniens, qui infectent toujours le nord du territoire. Au sud, Athènes vient de secouer l’occupation macédonienne et à l’ouest, les descentes des Illyriens sur la côte risquent d’attirer la colère des voisins romains. Le royaume de Macédoine est donc un peu à l’image de son nouveau roi, atteint de tuberculose mais tenace. L’influence antigonide a d’ailleurs progressé dans les îles au détriment des Ptolémées et la phalange macédonienne reste invaincue.

La phalange de solides paysans macédoniens reste le fer de lance de l’armée antigonide, conduite par Euryloque de Philippopolis. Elle hiverne en Macédoine à Pella.

 

 

Aratos, stratègos de la Confédération Achéenne et de la république rhodienne

Capitale :       Aegion (Achaie)

Comptoir principal :    Rhodes (Rhodes)

Aratos de Sicyone a été réélu une nouvelle fois stratège de la ligue. Le bilan est bon : la confédération achéenne est dorénavant la principale puissance du Péloponnèse. Argos et Mégalopolis ont rejoint Sicyone et Corinthe au sein de la ligue. Les cités de Béotie et de l’Attique avec Athènes à leur tête penchent désormais pour la confédération. Les ligues concurrentes acarnaniennes et étoliennes se sont jumelées avec leur consœur achéenne. Enfin et surtout, la très maritime république rhodienne a enfin rejoint la confédération. Cette belle unité est certes bien peu historique mais sera-t-elle même suffisante pour contrer au sud le bouillant roi spartiate Cléomène III soutenu par les Ptolémées et au nord la puissance macédonienne, habituel empêcheur de philosopher en paix.

L’armée achéenne, commandée par Aratos lui-même a un moral d’acier. Elle hiverne près de Corinthe (Achaie).

La flotte rhodienne sillonne la Mer rhodienne et s’efforce d’éliminer la piraterie, source de désordre commercial. Son amiral Clitus de Cnide veille à son entretien.

 


 

 

Arsace, chef des Parthes

Capitale :       Hécatompylos (Parthyène)

Comptoir principal :    Hécatompylos (Parthyène)

La Parthyène, mais aussi l’Hyrcanie, la Chorasmie et la Médie Atropatène, sont actuellement sous la domination des Parnes du roi Arsace. Lui et ses nomades scythes (désormais appelés « Parthes ») y avaient vaincu le satrape séleucide rebelle Andragoras il y a une quinzaine d’année au moment de la succession complexe d’Antiochos II. Les qualités guerrières parthes ne demandent qu’à s’exprimer sur d’autres territoires en vacance d’autorité. Il y a quelques années, Arsace avait réussi à s’allier avec Diodote II, le fils du gouverneur séleucide de même nom qui avait fait sécession en Bactriane. Une réussite diplomatique gréco-iranienne que n’avait pas acceptée la majeure partie de la population hellène de Bactriane qui porta alors Euthydème au pouvoir.

Arsace Ier commande ses Parnes Dahes en Parthyène.

 

 

Attale,  satrape sécessionniste de la Pergame attalide

Capitale : Pergame (Mysie)

Comptoir principal :    Sardes (Lydie)

 

Depuis que Philétaire le fondateur, a lâché le diadoque Lysimaque il y a plus de 50 ans, l’indépendance de Pergame s’est affirmée et son économie s’est développée. Son satrape, Attale Ier, vainqueur des Galates et d’Antiochos Hiérax a bien agrandi son territoire et serait sur le point de prendre le titre royal. Si les autres dynastes d’Asie mineure voient en lui un rival sérieux, les Grecs des cités espèrent qu’il ramènera un semblant d’ordre en éliminant les fauteurs de troubles.

Attale Ier prend lui-même la tête des troupes de Pergame en Lydie. Auréolé de ses victoires, il bénéficie dès le début de la partie du bonus de +1  pour simuler l’impact psychologique d’avoir un chef aussi glorieux à ses côtés ou contre soi.

 

 

Euthydème, satrape sécessionniste de Bactriane

Capitale : Bactres (Bactriane)

Comptoir principal :    Taxila (Gandhara) (Taxila est sur le territoire Maurya)

Six ans après son coup d’Etat contre Diodote II, Euthydème garde modestement le titre de satrape séleucide pour la riche Bactriane qu’il dirige pourtant - comme ses 2 prédécesseurs  - de manière indépendante. Il est le chef incontesté des colons grecs mais aussi de la noblesse iranienne. Son territoire n’a rien à envier aux satrapies les plus fertiles de l’ancien empire perse, mais parfois le mal du pays (il est originaire de Magnésie du Sypile) gagne le satrape qui lorgne alors vers d’autres cieux.

 

Euthydème commande la cavalerie de Bactriane, principale force de l’armée greco-iranienne, près de Bactres.

 

 

Mithridate II, roi du Pont

Capitale : Amisos (Pont)

Comptoir principal :    Sinope (Paphlagonie) (Sinope est membre de la ligue du nord, soumise à la Bithynie).

Mithridate II règne sans concession sur les montagneuses régions du Pont et de certaines régions du Caucase, Colchide et Arménie. Il lorgne bien sûr vers les prospères cités grecques de Paphlagonie et d’ailleurs. D’ascendance perse, Mithridate est imprégné de culture hellène et a épousé Laodice la sœur des frères ennemis séleucides. Leur fille également prénommée Laodice a épousé Achaios, fougueux cousin de Séleucos.

 

La petite armée mithridatide du Pont est commandée par son roi protégé par AhuraMazda.

 

 

 

Prusias, roi  de Bithynie et chef de la Ligue du nord

Capitale :       Héraclée du Pont (Bithynie)

Comptoir principal :    Byzance (Détroit du Bosphore)

Les cités commerciales du Pont et de l’Hellespont font front commun dans une « ligue du Nord » pour préserver leur indépendance face aux Séleucides. Le roi de Bithynie Prusias Ier, qui vient de succéder à Ziaëlas tué au combat par les Galates, a rejoint cette ligue (bien que cette adhésion semble un peu opportuniste et conjoncturelle) et apparaît maintenant comme son leader incontesté. Bien que barbare, Prusias a tissé des liens avec les rois macédoniens. Sa femme Apama est la fille de Démétrios II et la demi-sœur de Philippe. La sœur de Prusias a de son côté épousé le séleucide Antiochos Hiérax.

La Bithynie se veut un territoire philhellène ouvert aux échanges avec les Etrangers. Toutefois, Byzance, profitant de sa situation géographique, songe à augmenter le droit de péage sur le Bosphore, projet combattu avec férocité par les autorités rhodiennes et achéennes. On ne peut pas plaire à tous le monde …

 

La flotte de mer de Thrace commandée par Néoptolème de Chalcédoine défend les détroits en Mer de Thrace.

L’armée bithynienne a franchi le Bosphore et a pris garnison dans les faubourgs de Byzance. Prusias est à sa tête.

 

 

 

Ptolémée III Evergète Ier, souverain du royaume lagide

Capitale :                          Alexandrie (Delta du Nil)

Principal comptoir de règlement :     Alexandrie (Delta du Nil)

Ptolémée III Evergète Ier a des raisons d’être confiant : l’hégémonie sur la mer Egée s’est certes un peu effritée mais elle donne encore à l’empire un levier commercial de première force pour diffuser les nombreux produits du pays égyptien. La richesse proverbiale du Lagide devrait ouvrir également de nombreuses portes. La dernière guerre contre l’ennemi séleucide avait commencé quand Bérénice, la sœur de Ptolémée et seconde épouse d’Antiochos II avait voulu placer sur le trône séleucide sa progéniture au détriment des fils de Laodice, Séleucos II et Antiochos Hiérax. Bérénice et son fils furent exécutés mais Ptolémée gagna la guerre, une bonne expérience pour la suite…

La flotte lagide mouille au large en Mer Intérieure. Amiral : Philoclès de Tyr.

La première armée ptolémaïque stationne en Judée (Palestine). Son stratège : Archélos de Philadelphie.

La seconde armée lagide prend garnison en Heptanomide. Elle est commandée par le général Moschion de Priène.

 

 

Séleucos II Kallinikos, souverain de l’empire séleucide

Capitale :       Antioche sur l’Oronte (Syrie)

Comptoir principal :    Antioche sur l’Oronte (Syrie)

Séleucos II Kallinikos n’a de son côté que peu de motifs de satisfaction : en cette année 83 de l’ère séleucide, l’empire est en pleine désintégration. Les satrapies font sécession les unes après les autres et les guerres contre Evergète Ier et contre le frère de Kallinikos, Antiochos Hiérax, n’ont pas laissé le temps au Séleucide de regagner du terrain. Pourtant le cœur de l’empire, d’une richesse exceptionnelle, est maintenant doté d’une administration grecque solide et d’un réseau de nouvelles cités commerciales. Foi de séleucide, c’est décidé, l’empire de l’arrière-grand-père Séleucos Ier Sôter va être reconstitué !

La première armée séleucide est basée en Syrie sous les ordres d’Achaios.

La seconde armée séleucide est basée en Babylonie sous les ordres d’Herméias de Carie.

La troisième armée séleucide occupe la Carmanie. L’épistate Molon la commande.

 


 

2         Puissances mineures

 

Antiochos Hiérax, prétendant séleucide

Capitale :                          Pessinonte (Galatie)

Comptoir principal :    Sinope (Paphlagonie) (sur le territoire de la ligue du Nord)

Protecteur en 229 av JC : Antiochos Hiérax bénéficie du soutien de Mithridate II 

 

Antiochos Hiérax est un vrai séleucide, le frère cadet de Séleucos II. L’héritage du second fils d’Antiochos II et de Laodice, arraché à son frère par les armes, comprenait initialement l’Asie mineure séleucide mais il revendique maintenant la totalité de l’empire. Toutefois, les dernières guerres perdues contre Attale 1er de Pergame et contre Séleucos II ont beaucoup réduit le territoire du «  faucon ». Il est traditionnellement soutenu par la Bithynie (il a épousé la sœur de Prusias), par le Pont (sa sœur chérie a épousé Mithridate), par Ptolémée (qui n’aime pas Séleucos), par sa môman Laodice, par sa tante Stratonice (une ancienne femme de Démétrios II),  peut être par la déesse Cybèle de Pessinonte elle même et surtout plus concrètement par les clans galates.

 

Antiochos Hiérax commande en personne une armée dotée d’un fort contingent galate. Les troupes stationnent en Galatie.

 

 

Cléomène III, roi de Sparte

Capitale :                          Sparte (Laconie)

Comptoir principal :    Corinthe (Achaie) (sur le territoire de la confédération achéenne).

Protecteur en 229 av JC : Cléomène III suit les conseils de Ptolémée III 

 

Le système lacédémonien est dans l’impasse : les Egaux ne sont plus assez nombreux pour peser dans la politique internationale et la Laconie est pauvre. Le roi agiade, Cléomène III, a des projets révolutionnaires pour rétablir le prestige de sa cité (annulation des dettes, redistribution des terre, citoyenneté aux Perioikoi et aux étrangers, renaissance de la fameuse éducation militaire spartiate), mais les Ephores ne sont pas du tout enthousiastes, les ligues et les cités voisines non plus d’ailleurs …

 

Les hoplites spartiates sont bien sûr commandés par Cléomène III lui même.

 

 


 

Jalauka, roi Maurya

Capitale : Taxila (Gandhara)

Comptoir principal :    Taxila (Gandhara)

Protecteur en 229 av JC : L’empire maurya conserve avec Séleucos II une diplomatie active, héritée du temps de Chandragupta et de Séleucos soter.

Jalauka, fils de l’empereur Ashoka, règne sur une petite partie de l’empire maurya disloqué à la mort de son père. Son territoire comprend essentiellement le Gandhara, la vallée de l’Indus et l’Arachosie. Jalauka, en vrai Bouddhiste, n’est pas du genre à se promener nu au gymnase de la cité mais il est toutefois prêt à discuter avec les Grecs qui savent si bien représenter Bouddha (sous les traits d’Appolon il est vrai).

 

Ses archers indiens aux flèches démesurées commandés par Jalauka sont appuyés par des éléphants de guerre.

 

Leukôn II, roi du Bosphore spartocide

Capitale : Panticapée (Crimée)

Comptoir principal :    Panticapée (Crimée)

Protecteur en 229 av JC : Leukôn est le partenaire privilégié d’Aratos pour le commerce et suivra donc ses sages recommandations

Le roi Leukôn II de la dynastie des archontes spartocides domine les riches cités grecques de Crimée, ainsi que les populations scythes alentours, grandes pourvoyeuses de blé du monde grec. Leukôn II a une réputation d’homme pacifique, tant qu’on ne remet pas en cause son autorité et surtout qu’on ne se moque pas – sans raison d’ailleurs – de son royal patronyme…

L’armée spartocide commandée par Leukôn II stationne en Crimée près de Panticapée.

 

 

 

Obodas, chef des Gerrhéens

Capitale : Gerrha (Arabie gerrhéenne)

Comptoir principal : Gerrha (Arabie gerrhéenne)

Protecteur en 229 av JC : Les Gerrhéens sont sous l’influence de l’empire séleucide, leur principal débouché commercial 

Gerrha est le pendant oriental de Pétra. Les clans arabes gerrhéens dominent le commerce en provenance du sud arabique mais aussi de la route maritime indienne qui longe la côte de la péninsule.

 

Le chef Obodas est à la tête des tribus arabes de l’Arabie Gerrhéenne.

 

 

 

 

Rabbel, chef des Nabatéens

Capitale : Pétra (Arabie Pétrée)

Comptoir principal:     Pétra (Arabie Pétrée)

Protecteur en 229 av JC : Les Nabatéens sont également attentifs à leur principal client Ptolémée III

 

Les tribus nabatéennes sont toujours avant tout des nomades poussant leurs troupeaux dans le désert. Ils dominent toutefois la route caravanière qui vient de l’Adramaout en Arabie Heureuse. Le commerce de l’encens, de la Myrrhe parfumée et également des produits de la corne de l’Afrique assure ainsi à Rabbel et à ses guerriers une grande prospérité et un vernis de culture grecque. Leur pays désertique les protège de l’invasion. On se souvient encore du désastre de l’expédition ordonnée par Antigone Monophtalmos.

 

Les nomades d’Arabie Pétrée sont commandés par le roi Rabbel lui-même.

 

 

La république romaine

Capitale (provinciale) : Tarente (Grande Grèce)

Comptoir principal : Tarente (Grande Grèce)

Partenaire privilégié en 229 av JC : Rome a - pour le moment - des rapports suivis et pacifiques avec Antigone III et le sénat écoute ses ambassadeurs.

Rome, bien que barbare aux yeux des Grecs, est encore auréolée de sa victoire en Sicile contre Carthage. Sa domination de la Grande Grèce est maintenant bien établie et elle revendique le droit d’aller imposer la paix en Epire.

Rome maintient 20 000 légionnaires en Grande Grèce, commandés par le consul Cneius Fuluius Centumalus.

Sa flotte de deux cents vaisseaux commandée par l’autre consul Lucius Postumius Albinus mouille en mer Adriatique, prête à intervenir à Corcyre pour garantir le commerce romain.

 

3         Les règles spéciales de la partie.

3.1      Appel à l’arbitrage de Rome

En 229 av. JC, Rome occupe la Grande Grèce, une partie de la Sicile, la Sardaigne et la Corse. Elle contemple avec suspicion sa rivale carthaginoise renforcer sa présence en Espagne et ne rêve pas encore vraiment d’aventure à l’est …

Dans le jeu, la république romaine suit les règles des puissances mineures mais sa bonne santé politique et militaire lui confère quelques règles spécifiques :

 

Soucieuse de l’équilibre des puissances, Rome n’acceptera pas comme « protecteur » (le mot est déplacé dans le cas de Rome !) le premier ou le second des rois les plus prestigieux du monde grec. Ceci n’empêche pas les rois les plus prestigieux de faire des dons mais ceci ne leur permet pas de contrôler Rome. Etre le « protecteur » ou plutôt l’ami privilégié de Rome est donc une chance pour un roi moins prestigieux mais soucieux d’obtenir un appui extérieur puissant.

 

Au contraire, quand un roi parmi les deux plus prestigieux du monde grec pacifie une province à son profit, n’importe quel autre roi peut envoyer une supplique à Rome pour lui demander d’agir contre ce roi trop entreprenant mais seulement dans l’année qui suit la pacification (après, cette pacification est un « fait accompli » et Rome n’interviendra pas). Hostile à l’hégémonie d’un roi hellénistique, le sénat romain répondra favorablement à chaque demande d’arbitrage du peuple romain.

 

Cette décision a pour conséquence immédiate, un blâme officiel du sénat contre le roi. La suite dépend en revanche de ceux qui « protègent » Rome. En effet, dès cet instant, Rome se donne le droit d’intervenir dans la province en litige sans limite de temps (et quel que soit le propriétaire de la province au moment de l’intervention !) jusqu’à la pacification romaine. La restitution de la province à l’ancien propriétaire ne fait pas changer Rome d’avis. (l’ancien maître ayant fait la preuve de son incapacité à défendre les cités). Les légions peuvent donc venir la pacifier n’importe quand si le « protecteur » de Rome de l’année l’ordonne !

 

Méfiante à l’égard des aventures militaires trop lointaines, Rome n’accepte de lancer ses légions qu’à travers un territoire contrôlé par la République ou sur lequel elle a une revendication. En cas de retraite, la légion suivra la règle normale mais devra au plus vite se conformer à la règle précédente. Les centurions ne sont donc pas près de fouler le sol du Gandhara. Les flottes romaines, chargées ou non de légions peuvent aller n’importe où selon la règle normale. Aucune agression ne sera lancée contre un territoire non revendiqué.

 

Concrètement, l’arbitre établit chaque année la liste des provinces où Rome pourrait intervenir. En début de partie, le sénat romain n’a qu’une liste très courte : la Grande Grèce, déjà romaine et aussi l’Epire, ravagée par les Illyriens ce qui nuit aux intérêts du commerce de Rome.

 

Les finances des territoires de Rome sur la carte sont gérées comme celles d’une puissance mineure. Toutefois Rome verse chaque année une subvention complémentaire en bois et talents qui permet la maintenance d’une flotte ou à défaut la création d’une flotte en mer adriatique. Une légion vaincue en Grande Grèce peut retraiter au nord (hors carte) sans être détruite et revenir à la saison suivante ou au printemps. De même, si les finances le permettent, une nouvelle légion peut arriver du nord de la Péninsule lors de la phase de création des armées. (mais les armées peuvent aussi apparaître n’importe où sur le territoire de Rome selon la règle normale). Chaque légion (armée terrestre) dispose d’un bonus de +2 au début de chaque campagne (quelque soit sa position géographique), équivalent à un bonus mercenaires. Les autres bonus/malus s’appliquent selon la règle générale. Si Rome ne dispose plus d’aucune province sur la carte en fin d’année (bien joué petit Pyrrhus !), l’Vrbs n’interviendra plus dans l’oekoumène jusqu’à la fin de la partie…

 

3.2      Le début de la partie

Le seuil de victoire est de 40 points de prestige.

 

Chaque roi ou chef de faction a 1000 talents en caisse.

 

Le jeu débute par l’année 229. Les caisses de chaque roi (y compris les rois des puissances mineures) contiennent 1000 talents avant revenus et dépenses de l’année. Toutes les routes commerciales peuvent être parcourues en toute sécurité, sauf celles de Transjordanie rançonnées par les impitoyables nomades scénites. Les revenus avant échanges internationaux et les ressources à échanger pour la première année sont comme suit :

 

Soldes négociables

Revenu local, des Mines et de la capitale

Revenu du commerce à l'intérieur du territoire

Céréales & poissons séchés

Huile d'olive, vins, figue, miel

articles de bronzes, verreries, céramique, papyrus, textiles

encens, épices, ébène, ivoire, parfums, soieries

Bois, poix, goudron

Ressources militaires

 

Provinces contrôlées

dont provinces sinistrées

Antigonos III

800

400

-2

0

0

0

1

2

 

5

1

Aratos

600

0

-4

2

3

-2

-1

1

 

4

0

Arsace

600

0

-1

0

0

0

1

1

 

4

0

Attale

500

0

0

-1

2

0

0

0

 

3

0

Euthydème

500

0

4

-1

-2

-1

0

1

 

3

0

Mithridate II

900

0

0

1

-1

-2

0

0

 

3

0

Prusias

700

400

2

0

-2

-2

0

0

 

5

0

Ptolémée III

1 600

1 800

2

0

4

-6

2

1

 

13

1

Séleucos II

1 300

1 000

-1

1

1

-3

2

4

 

11

0

Antiochos Hiérax

500

0

-1

0

0

0

0

1

 

3

0

Cléomène III

300

0

-1

1

0

0

0

1

 

1

0

Jalauka

500

200

-1

0

0

8

1

1

 

3

0

Leukon II

400

0

2

-1

-2

2

0

0

 

2

0

Obodas

300

0

-1

0

0

4

0

0

 

1

0

Rabbel

400

0

0

-1

0

3

0

0

 

2

0

Rome

300

0

1

1

1

-2

-1

0

 

1

0

Indépendants

1 000

800

1

0

-3

1

1

4

 

9

1

Total

11 200

4 600

0

2

1

0

6

17

0

73

3

 

Les barbares en maraude :

 

Le prestige de chacun est à zéro, sauf si pour départager les joueurs lors de l’attribution des puissances, certains ont accepté de partir avec un handicap. (Par exemple, si deux joueurs veulent incarner le Ptolémée, celui qui l’emporte est celui qui accepte de commencer avec le prestige le plus négatif).